Le katana : les secrets de fabrication
Le katana, cette arme japonaise, suscite de nombreux avis et attirances. Les différents films parlant de l’Orient mettent souvent cette épée traditionnelle nippone au-devant de la scène. Cet accessoire a surtout été utilisé au Moyen-âge en Extrême Orient. Sa conception implique des techniques spécifiques et uniques.
Une arme solide, spirituelle et pratique
Le katana n’a rien à envier à l’acier ancien de Damas, utilisé pour forger les épées vikings Ulfberth. Ces derniers étaient conçus avec des matières premières en provenance d’Iran, via la rivière La Volga. Cette arme japonaise est solide, mais maniable également. Le matériau utilisé pour sa fabrication provient uniquement du Japon. Sa haute technicité s’accompagne de son caractère spirituel et de son état d’œuvre d’art. La manipulation de cet acier nécessite des rites religieux.
Liens avec le Shintoïsme
Le katana est fortement lié au Shintoïsme : lors de son forgeage, les cinq éléments essentiels de cette religion sont associés. Il s’agit de la terre, de l’eau, du feu, du bois et du métal. Pour fabriquer la lame, le forgeron doit faire preuve de chasteté. Toutefois, actuellement, il est fort possible que ces traditions ne sont plus respectées comme auparavant. Mais les pratiques ont perduré et le fait d’en forger relève toujours d’un art sacre. Les divinités Shinto sont sollicitées tout au long de chaque étape.
Le katana, un peu d’histoire
Actuellement, le forgeage des katanas garde encore différents aspects traditionnels, regroupant l’art, les rites et la technique. La fabrication date du VIIe siècle. Toutefois, cette arme est toujours appréciée, car des adeptes en fabriquent et en possèdent toujours. De nos jours, la sidérurgie japonaise a connu de grandes évolutions. Ses origines sont assez floues mais on dit que les techniques proviendraient de Corée qui avait envahi la Chine à l’époque de l’âge de fer, entre le VIIe et le VIIIe siècle.